Le gouvernement vient de faire ses annonces qui se relèvent être un véritable tour de force en suscitant l’ire de ses soutiens affichés comme la CFDT et l’UNSA en confirmant son objectif de faire travailler jusqu’à 64 ans au moins.

Le discours du 1er ministre est édifiant.
Ce projet repose sur une conception de société qui accepte et assume le maintien d’un chômage de masse et une précarité généralisée.

Nous nous ne pensons pas que l’idée du plein emploi soit obsolète, nous n’avons pas comme horizon des carrières hachées et des vies déchirées. Nous voulons une sécurité sociale professionnelle et un nouveau statut du travail salarié qui accompagne les évolutions économiques en maintenant des garanties sociales individuelles et collectives.

Nous voulons que nos aînés, que nous demain, nous puissions vivre une retraite digne.

Nous devons réaffirmer nos revendications en matière de retraite, de sécurité sociale, de salaire et de pénibilité.
Que vont devenir tous les hospitaliers bénéficiaires de la catégorie active dont les aides-soignant.e.s et la filière infirmière ?

Ce gouvernement qui refuse toute idée d’augmentation des salaires (point d’indice bloqué, pas de coup de pouce au SMIC) nous promet pour demain, à Pâques, à la Trinité ou à la Saint Glinglin des mesures pour compenser les baisses de pensions prévues.

S’ils nous parlent beaucoup de démographie, rien sur le partage des richesses et la mise à contribution du capital et de la finance pourtant les dividendes du CAC40 vont dépasser cette année les 80 milliards.

L’intersyndicale appelle à manifester contre ce projet à 14 h 00 place de libération à Dijon.

Dans les suites de la contestation des hospitaliers du 14 novembre et des annonces très insuffisantes du gouvernement, une assemblée générale est programmée le 17 décembre à 18 h 00 salle réunion du syndicat.